« Ce n’est pas un jeu. Ce que nous faisons c’est l’étude du Tao »
Tai : exprime l’ultime, l’extrême, le suprême.
Ji : exprime la limite, le faite.
Quan : exprime le poing, le combat, l’action.
ART MARTIAL INTERNE,
LE TAI JI QUAN N’A PAS UN FONDATEUR UNIQUE.
Il est plutôt le fruit de la confluence de différents courants et d’une longue évolution enrichie par les maîtres qui se sont succédés. Au long de cette tradition, le centre et les principes sont demeurés les mêmes : l’interaction entre le Yin et le Yang, relation d’unité, d’équilibre, d’opposition, de transformation et de complémentarité.
Le corps est tonique et souple, l’esprit décontracté et serein, immobilité et mouvement s’harmonisent, le corps est comme un petit univers. Avec la pratique, la confiance se fortifie, l’énergie augmente et s’affine, la présence s’allie à la joie, le vide et la plénitude se manifestent. Grâce à la persévérance, des bienfaits seront ressentis sur tous les plans de l’individu : physique, énergétique et mental.
C’est une méthode douce et non-compétitive.
Une mesure de qualité essentielle réside dans les bienfaits du mouvement sur la santé.La forme idéale est celle qui procure au pratiquant les plus grands effets physiologiques, compte tenu de sa condition, et non pas celle qui se conforme à des critères liés à l’esthétique ou à l’apparence.Les progrès sont mesurés en fonction de la capacité fonctionnelle de la personne par des paramètres comme : la coordination, l’étirement, la souplesse, la respiration, la qualité de digestion, l’équilibre mental et émotif, la qualité du sommeil etc.
Le Tai Ji Quan convient à tout âge :
• Pour les jeunes : Apprendre à se connaître et à se définir par rapport aux autres, développer le calme et la stabilité…
• Pour les adultes : Se dynamiser pour vivre pleinement le quotidien, lutter contre le stress, se détendre, se ressourcer….
• Pour les aînés : prévenir et améliorer les troubles articulaires, les atteintes physiques par vieillissement prématuré. Assouplir, augmenter la vitalité…
Les Sages voient dans Lumière (Yang) et Ténèbre (Yin) les principes régulateurs du monde. Or tout ce qui a un corps naît de l’incorporel : ainsi d’où serait né le monde ? C’est pourquoi je dis : il y eut une grande unité, un grand commencement, une grande genèse, une grande création originelle.L’unité est l’état dans lequel la force ne se manifeste pas encore. Le grand commencement est la genèse de la force. De la grande genèse naît la forme (…). Cette unité est le commencement de la transformation des formes. Le pur et le léger montèrent et devinrent le ciel. Le trouble et le lourd descendirent et devinrent la terre. Les souffles intermédiaires en se mélangeant harmonieusement produisirent l’être humain. Ainsi, ciel et terre contenant les germes, les dix milles êtres naquirent de l’unité.
Lao Tseu